La loi Girardin industriel – qui consiste à financer une entreprise des DOM TOM en contrepartie d’une réduction de son impôt sur le revenu – n’est pas sans risque. Les pièges peuvent provenir à la fois sur le plan financier que fiscal. Quels sont-ils et comment les contourner en toute sérénité ?
Les risques sur le plan fiscal
Dans le cas où une défaillance du montage est constatée, l’investissement peut ne pas aboutir à son terme, c’est-à-dire à l’échéance complète de 5 ans. Sachant que la réduction d’impôt a été accordée en une seule fois et dès la première année suivant le montage du dispositif, le contribuable bénéficiaire sera contraint de reverser cette carotte fiscale au service des impôts. Or, notons que c’est cet avantage qui représente le principal atout de ce type d’investissement, étant donné que l’investisseur ne perçoit aucun retour de type recettes ou bénéfices quelconques.
Les risques sur le plan financier
Rappelons aussi que l’investisseur s’engage à placer ses fonds propres dans l’achat du matériel industriel. Avec la création d’une société en nom collectif, les risques sont supportés par l’ensemble des associés en cas de non-remboursement des dettes, et en particulier si l’opération fait défaut. En bref, il perd à la fois ses fonds qui sont définitivement non récupérés, de même que sa réduction d’impôt : l’investisseur est donc doublement perdant.
Anticiper les blocages et les pièges
Pour sécuriser votre investissement girardin, sachez par conséquent bien choisir votre spécialiste en montage de dossier qui vous accompagnera dans toutes les étapes de votre placement. Il vous conseille sur le choix de l’entreprise partenaire qui doit répondre aux exigences d’éligibilité fixées par la loi. Ce choix sera également orienté sur les activités de l’entreprise locataire qui va exploiter le matériel industriel. En partenariat avec des acteurs locaux ultramarins, ce spécialiste saura identifier les risques potentiels par rapport au contexte socio-économique du lieu de l’exploitation.