Le prélèvement à la source consiste à ponctionner l’impôt dû au Trésor public depuis la source des revenus du contribuable, c’est-à-dire depuis son salaire, ses pensions, ses rentes, etc. S’il a été programmé pour être effectif à compter de 2018, le président français Emmanuel Macron décide de le reporter pour l’année suivante c’est-à-dire en 2019.
Test sur la fiabilité de l’implémentation du procédé
Le report de la prise d’effet du prélèvement à la source aurait été reporté pour des raisons de mise en place d’un plan d’essai avant validation finale. Le test sur la fiabilité relative à l’implémentation du procédé sera réalisé sur un échantillon d’entreprises volontaires. Par ailleurs, la mise en place de la baisse des cotisations salariales, applicable à partir de janvier 2018, aurait une incidence sur le report dudit prélèvement à la source.
Cette baisse en effet impactera sur les revenus nets perçus qui ne seront plus déduits de ces cotisations. Ainsi, Emmanuel Macron souhaiterait que cette amélioration des revenus salariaux soit perceptible par les ménages tout au long de l’année avant de procéder au prélèvement à la source pour 2019.
Comment s’effectuera le prélèvement à la source ?
Le montant de l’impôt dû sera ponctionné par un tiers appelé collecteur. Pour le salarié, il peut être l’entreprise ou une association. Pour les retraités et les sans emploi, le collecteur sera respectivement les Caisses de retraite et Pôle Emploi. Le prélèvement à la source pour les bénéficiaires d’indemnités de maladie sera quant à lui effectué par la Caisse primaire d’assurance maladie.
Afin de préparer sa déclaration d’impôts et prévoir le montant dont il aura à s’acquitter, le contribuable peut estimer ses impôts à l’avance. Ceci grâce à l’utilisation d’un outil de calcul en ligne et gratuit. Le calcul se fait alors à partir des informations renseignées par l’utilisateur du simulateur.